Gargouille provenant de la cathédrale, Beauvais, 2004

nocturnes couleur 2001-2005

Gargouille provenant de la cathédrale, Beauvais, 2004
Torse de danseuse, époque romaine, Beauvais, 2004
Fragment de Piéta, 15e s., Beauvais, 2004
Tête de roi, 12e s., Beauvais 2004
Pour Camille Claudel, 2004, d'après L’implorante
Pour Camille Claudel, 2004, d'après Les Causeuses
Pour Camille Claudel, 2004, d'après Femme à sa toilette
Exil, la fuite, 2000-2004
Exil, la fuite, 2000-2004
Exil, la fuite, 2000-2004
Exil, la fuite, 2000-2004
Exil, l’errance, 2000-2004
Exil, l’errance, 2000-2004
Exil, demain tout va changer…, 2000-2004
Exil, demain tout va changer…, 2000-2004
Exil, demain tout va changer…, 2000-2004

Éclats de mémoire, 2004*

Dans cette série, consacrée aux vestiges archéologiques de la Ville de Beauvais, Séméniako tente de renouer le fil du temps, de rendre présent le passé au travers de ces objets qui nous lient à l’Histoire. Il interroge l’autonomie que le statut de fragment leur confère. *catalogue, association Diaphane : diaphane2@wanadoo.fr

Pour Camille Claudel

Dix photographies produites à l’occasion de l’exposition « Camille Claudel en Picardie ». Texte de Marie-Domitille Porcheron (catalogue de l’exposition) : « Le photographe Michel Séméniako aurait pu écrire cette lettre un soir de janvier 2006 : Chère Camille, J’ai passé deux jours à épousseter de lumière vos plâtres et quelques bronzes. Le plâtre absorbe avidement la couleur, le bronze, la repousse, la reflète, scintille. Votre famille m’avait ouvert tout grand la maison du Tardenois où j’ai pu m’enfermer dans une pièce du premier étage et faire le noir en obturant hermétiquement toutes les ouvertures ; même le trou de la serrure. Baignées de ténèbres et feuilletées de faisceaux colorés, j’ai fait sortir de l’ombre vos sculptures et sculpté de lumière mes images quand, à tâtons, c’étaient vos mains que je cherchais : les ai-je trouvées ? »

Exil, 2000-2004*

« Exil » tient une place à part dans la production de Séméniako qui, tout en utilisant sa « manière » nocturne, y fait œuvre autobiographique et politique. « Un jour, en 2000, je découvre dans la presse l’ image spectrale et verdâtre d’un groupe de clandestins, elle me bouleverse. Une mémoire familiale, jusqu’ici enfouie, fragmentaire et désordonnée comme un dépôt lapidaire, se trouve subitement réactivée par l’actualité. Cette image d’humains, traqués comme des bêtes sauvages par des caméras thermiques, exprimait la violence dominatrice des puissants, dotés d’une technologie sophistiquée, sur les misérables fuyant guerre et pauvreté. En utilisant un film infrarouge, je détourne cette technique « froide » de surveillance. J’en inverse le processus : la chaleur ne dessine plus une cible, mais exprime l’aura des corps vivants, leur énergie pour survivre. » M. Séméniako, préface du livre « Exil » Accompagné de textes de Louise L. Lambrichs, l’ensemble des 21 photographies se divise en trois séquences de 7 images et textes chacune : La fuite, L’errance, Demain tout va changer…
Exposition disponible en deux formats : images de 60 x 90 cm ou de 30 x 40cm (pour les espaces restreints).
*livre «Exil» aux éditionsTrans-photographic-press : https://www.transphotographic.com/produit/exil-de-michel-semeniako


Memory fragments, 2004*

In this series, devoted to the archaeological vestiges of the city of Beauvais, Séméniako attempts to associate different periods of time, to bring the past into the present through objects that link us to History. He questions the separateness that the status of fragment gives to the object. *catalogue, Diaphane association : diaphane2@wanadoo.fr

For Camille Claudel

Ten photographs made for the exhibition : “Camille Claudel in Picardie”. Excerpt from Marie-Domitille Porcheron’s text (exhibition catalogue): « The photographer, Michel Semeniako, could have written the following letter one evening in January 2006: Dear Camille, I have just spent two days dusting your plaster casts and a few bronze sculptures with light. Plaster voraciously absorbs colour while bronze pushes it away, reflecting it and sparkling with it. Your family opened wide the door of their house in Tardenois, allowing me to lock myself into a room on the second floor where I totally blackened all the openings, down to the key hole. Bathed in darkness and laminated in coloured beams, your sculptures were brought out of the shadows while I sculpted with light my pictures whereas your hands were what I was groping for: have I found them?”

Exile, 2000-2004*

« Exile » has a special place in Séméniako’s work for, while once again using the night time approach, it includes both political and autobiographical aspects. « One day in 2000, I came upon a greenish, ghostlike picture in the press showing a group of illegal immigrants. It really upset me. A family memory that had been buried, up to that moment, in the form of an unconnected fragment, a sort of succinct deposit, was suddenly brought back to life by contemporary events. That image of human beings being tracked down like wild beasts by heat-sensitive cameras, expressed the violence of the powerful whose sophisticated technology holds sway over poor people fleeing from war and poverty. Through the use of infra-rouge film, I diverted that « cold » surveillance technique. I reversed the process: the heat no longer leads to a target but rather gives expression to the aura of living bodies and to their survival energy. » M. Séméniako, preface to the book, “Exile” The exhibition, including texts by Louise L. Lambrichs, is composed of 21 photographs divided into three sequences, each of which is composed of 7 images and texts: “Flight”, “Wandering”, “Tomorrow everything will change…”
The exhibition is available in two formats : 60 x 90 cm images or 30 x 40 cm (for limited space).
*Book “Exile” at editions Trans-photographic-press: https://www.transphotographic.com/produit/exil-de-michel-semeniako